Reflex bi-objectifs 120
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De Zeiss à Yashica par la route de l'est: 60 ans d'appareils photos

 Reflex bi-objectifs:
lequel choisir? 

 

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Les forces en présence

 

Marque

Modèle

Type

Année

objectif

Ouverture

Focale

Obturateur

Vitesses

Poids (gr)

Gomz

Lubitel

2

1955

Lomo

1:4,5

75 mm

Gomz

B, 15-300e

534

Light Industrial Products

Seagull

4B-1

1970

Haiou

1:3,5

75 mm

?

B, 1-300e

880

Mamiya

Mamiyaflex

Automatic-a

1949

Olympus Zuiko

1:3,5

75 mm

Seikosha-Rapid

B, 1-500e

1165

Mamiya

C33

 

1965

Sekor

1:2,8

80 mm

Seiko

B, 1-500e

2050

Minolta

Autocord

 

1955

Rokor

1:3,5

75 mm

Citizen

B, 1-500e

980

Rollei

Rolleiflex

automat MX

1951

Zeiss Opton Tessar

1:3,5

75 mm

Synchro Compur

B, 1-500e

958

Tougodo

Toyocaflex

Type I

1954

Tri-Lausar

1:3,5

75 mm

?

B, 1-300e

960

Voigtländer

Brillant

V6

1937

Skopar

1:4,5

75 mm

Compur

T, B, 1-300e

572

Yashica

Yashica-Mat

 

1957

Yashinon

1:3,5

80 mm

Copal MXV

B, 1-500e

1105

Zeiss Ikon

Ikoflex

IIa

1952

Zeiss Opton Tessar

1:3,5

75 mm

Synchro Compur

B, 1-500e

1095

Mais encore...

L'Ansco Automatic Reflex, la Cadillac des TLR,  sur ma page ansco.html
Le meilleur de tous 6 X 6 ? Ma page consacrée à l'excellent Ricohmatic 225: ricohmatic.htm
et l'incroyable Koni Omegaflex M: koniomega.html

Ergonomie générale

Peut-on véritablement parler d'ergonomie à propos des TLR, qui se rapprochent davantage d'une boîte à café que d'un appareil photo ? Parlons plutôt  de « prise en mains » ...

Avancement automatique

Caractéristique essentielle pour le confort d'utilisation, le système d'avancement du film  enroule le film de la longueur d'une vue chaque fois qu'il est actionné . Même le vénérable Voigtländer Brillant en est équipé ; les utilisateurs de Seagull et de Lubitel devront scruter la petite fenêtre rouge pour voir défiler les numéros de 1 à 12 au dos de la pellicule.

le système d'avancement automatique
du Voigtländer Brillant

la fenêtre dans laquelle défile les indications
sur le Lubitel

 

Armement couplé à l'avancement

Très important également pour éviter les doubles expositions et gagner en rapidité, le couplage avancement / armement.  Les Zeiss, Mamiya, Rollei, Minolta et Yashica proposent ce raffinement.

Molette ou manivelle ?

Sur la plupart des appareils, l'avancement se fait en tournant une molette. Le Mamiya C33, le Minolta, le Rollei et le Yashica ont recours à une manivelle. Seule selon moi celle du Minolta, très bien conçue ,   présente un avantage par rapport à une molette. Les manivelles du Mamiya C33, du Rollei et du Yashica doivent être dépliées pour pouvoir remplir leur fonction, ce qui rend l'utilisation d'une barrette avec poignée et/ou support pour flash problématique. 

Minolta Autocord

 

Yashica mat

 

Rolleiflex

 

Mamiya C33

 

Chargement

Les plus basiques sont les Lubitel et Seagull : le film dans le compartiment inférieur est accroché à une bobine vide dans le compartiment supérieur, on referme et on tourne jusqu'à ce que le N°1 apparaisse dans la fenêtre au dos : rustique mais fiable.

Sur le Voigtländer, on procède de la même manière, mais lorsque le N°1 apparaît dans la fenêtre on actionne un petit levier qui initialise le compteur de vue, l'avancement du film devenant alors automatique.

Le plus sophistiqué est le Rolleiflex, équipé d'un palpeur qui détecte la sur-épaisseur qui se produit lorsque la pellicule collée sur le dos papier arrive dans la chambre de prise de vue et enclenche à ce moment le système d'avancement automatique vue par vue (tous les détails: ici!).

le fameux "palpeur" du Rolleiflex, qui détecte
la surépaisseur du film et enclenche
le compteur de vues

le Rolleikin qui permet d'utiliser des films 135
dans un Rolleiflex (bel exercice de style, sans
intérêt photographique)

Les autres appareils à avancement automatique se chargent suivant le même principe,  mais il faut avancer le film avec la molette ou la manivelle jusqu'à faire coïncider la grosse flèche horizontale imprimée au dos du film jusqu'à un repère, généralement un point rouge,  avant de fermer le dos : Minolta, Yashica, Mamiya C33.

Concernant le Minolta, il présente une caractéristique exclusive : il est le seul à dérouler le film de manière logique, bobine débitrice au-dessus. Ainsi, le film passe de la bobine débitrice à la chambre de prise de vues AVANT de subir le coude à 90° imposé par la forme du boîtier : tout bénéfice pour la planéité lors de la prise de vue. On peut parfois être original et avoir quand même raison.

le sens de défilement du Minolta Autocord:
le film passe dans la chambre de prise
de vue avant de subir le coude

 Zeiss  Ikoflex : lorsque le N° 1 apparait dans
cette fenêtre, il faut amener le compteur
de vues sur "1" en actionnant la une molette...

Pour le Mamiyaflex, petite variante : fermer le couvercle dès que la languette est insérée dans la bobine réceptrice.

Le Zeiss se distingue sur ce point également : après insertion de la languette dans la bobine réceptrice, il faut refermer le couvercle, avancer le film avec la molette jusqu'à apparition du N°1 dans la petite fenêtre rouge sur la face inférieure, tourner à la main une molette située en-dessous du compteur jusqu'au 'clic', : le N°1 apparaît alors au compteur. Ouf !.

Notons que les malheureux utilisateurs de Mamiyaflex, Lubitel, Rolleiflex,  Yashica Mat et Zeiss Ikoflex utilisant un flash devront de plus démonter et remonter la barrette vissée sur le support fileté inférieur lors de chaque changement de film.

Visée

Tous les appareils sont équipés d'un système de visée sur dépoli, protégé par un capuchon rétractable équipé d'une loupe.

La visée est l'aspect le plus difficile à maîtriser pour le néophyte du TLR : l'image est loin d'être claire, surtout en plein soleil ou en faible éclairement, de plus, elle apparaît en miroir sur le viseur, ce qui demande un peu d'habitude.

Le Voigtländer ne dispose pas du couplage de la mise au point des objectifs de prise de vue et de visée, la visée ne sert donc qu'au cadrage. Le Lubitel, étroitement dérivé ( !) du précédent, possède un couplage des deux objectifs, mais il est pratiquement impossible de faire la mise au point sur le médiocre dépoli.

Parmi les autres appareils, le Mamiya C33 se distingue par une visée particulièrement grande et lumineuse, le Mamiyaflex et le Toyocaflex sont par contre handicapés par leur dépoli, les autres appareils du test s'en tirant plutôt bien sur ce plan grâce à une lentillle de Fresnel. Les Rollei Automat 3.5 et 2.8 toutes séries avant série E proposent en option le Rolleigrid, Fresnel amovible spécialement destiné aux prises de vue en faible lumière.

Yashica Mat

 

Minolta Autocord

 

Lubitel 2

 

Mamiya C33

 

Rolleiflex

 

Seagull

 

Toyocaflex

 

Voigtländer Brillant

 

Zeiss Ikoflex

 

Capuchon rétractable

Les appareils pourvus d'un capuchon rétractable en une seule manouvre se distinguent avantageusement des  Voigtländer, Lubitel, Zeiss et Mamiya C33 qui nécessitent de replier successivement les 4 côtés.

Mise au point

Sur tous les appareils à l'exception des Voigtländer et Lubitel (mise au point par rotation de l'objectif), la mise au point se fait par le déplacement d'une platine qui porte les deux objectifs.

Cette platine est généralement actionnée par une molette, située à gauche ou à droite du boîtier. Le Mamiya C33 dispose d'un véritable soufflet entre cette platine et le corps de l'appareil, et la mise au point peut se faire avec 2 molettes disposées de part et d'autre de l'appareil.

Le soufflet du C33

Le levier de mise au point du Minolta

Le Minolta dispose d'un système original et très pratique : la mise au point est obtenue par un levier situé sous la platine et accessible des deux côtés.

Déclencheur

La plupart des TLR sont équipés d'un déclencheur situé en bas à droite de la platine. Sur les Voigtländer et Lubitel le déclencheur est situé sur l'obturateur lui-même, ce qui nécessite quelques tâtonnements. Les Mamiya se distinguent, plutôt avantageusement sur ce plan, tandis que le déclencheur du Zeiss, situé verticalement tout en haut du boîtier  est plutôt déroutant.

Insolite: l'emplacement du déclencheur du Zeiss, verrouillé lorsque le capuchon est refermé

Le déclencheur du Mamiyaflex: verrouillable, acceptant un déclencheur souple et bien dimensionné

Tous les appareils acceptent un déclencheur souple standard, à l'exception du Yashica et du Toyocaflex qui nécessitent un adaptateur spécifique.

Enfin, le verrouillage est absent sur plus de la moitié des appareils du test.

Photos au flash

Entre radicalement impossible (Voigtländer : pas de synchro) et très aisé (les appareils disposant d'une griffe porte-accessoires : Toyocaflex, Seagull, Minolta, Mamiya C33), les prises de vues au flash ne logent pas tous les utilisateurs de TLR à la même enseigne !

Toyocaflex

Minolta

Seagull (noter les 3 vis toutes différentes...)

Pour utiliser un flash sur les appareils du test qui ne disposent pas de griffe, il faut soit une barrette avec griffe porte-accessoires sur lequel on fixe un flash muni d'un cordon de synchro, soit un flash avec barrette intégrée genre Metz 45 CT.

Et on n'est pas sauvé pour autant ! Seuls les appareils avec armement et mise au point  du même côté s'en tirent plus ou moins (Mamiyaflex, C33, Lubitel). Par contre pour les Rolleiflex et Yashica Mat, pénalisés ici par leur manivelle,  et  dans une moindre mesure le Zeiss Ikoflex (molette), c'est la galère.

Note concernant les appareils munis d'un commutateur de synchro-flash X - M : je conseille fortement de bloquer (de manière réversible !) ce commutateur en position X, particulièrement sur le Yashica et le Minolta sur lesquels une fausse manouvre est vite arrivée.

Le commutateur de synchro flash du Yashica...

et celui du Minolta Autocord

Qualités optiques

Nous abordons ici un aspect où la subjectivité prend une part telle que je n'irai pas plus loin que des considérations d'ordre très général.

  • La réputation des Mamiya Sekor est loin d'être usurpée, tous les objectifs conçus pour le C33 délivrent des négatifs parfaitement contrastés et avec un bon piqué.
  • Les performances du Zeiss et du Rollei sont évidemment très proches (et excellentes), leurs objectifs étant identiques.
  • Le Rokor équipant le Minolta et le Yashinon du Yashica Mat n'ont rien à envier à leurs prestigieux concurrents.
  • L'Olympus Zuiko (!) du Mamiyaflex me semble un peu inférieur, mais très correct tout de même.
  • Les négatifs obtenus avec le Voigtländer Skopar dénoncent son âge : photos du style « album des grands-parents » garanties.
  • Toyocaflex, Lubitel et Seagull : pas testés, à suivre.

Accessoires

Accessoires optiques

Il faut ici distinguer les appareils munis d'une baïonnette type Rollei 1 (Rolleiflex, Yashica Mat, Minolta). et les autres.

Le parasoleil est vivement recommandé. Les parasoleils d'origine Rollei à baïonnette sont rares et chers : il existe des copies en plastique massif ( !), mois élégantes mais aussi fonctionnelles. Pour les autres appareils, la solution est à rechercher avec des systèmes à emboîtement, tout en évitant les parasoleils trop encombrants qui masqueraient l'objectif de visée.

Le parasoleil, qu'il soit ou non estampillé de la marque de l'appareil, est vivement recommandé

Les compléments optiques (un pour la visée, un pour la prise de vues),  grand angle et télé,
se fixent sur la baïonnette type Rollei 1

Le montage de filtres est soumis aux mêmes contraintes : filtres avec baïonnette pour les appareils équipés, filtres à visser ou à emboîter pour les autres.

Compléments optiques 

Yashica, ainsi que quelques fabricants d'optiques indépendants, ont produit des compléments grand angle ou  télé composés d'un objectif de prise de vues et d'un objectif de visée qui se fixent sur les baïonnettes type Rollei 1.

La variation de la focale est réduite : environ X .75 et 1,4, et la qualité de l'image légèrement dégradée, mais ces compléments, qui ne modifient quasiment pas la luminosité de l'objectif, peuvent être d'une aide précieuse dans les conditions difficiles. Attention toutefois à les utiliser à une ouverture inférieure ou égale à 1:8 .

Accessoires de visée

Le Mamiya C33 constitue la base d'un véritable système de prises de vues, avec une large gamme d'optiques Sekor réputées, et des accessoires de visée qui se fixent à la place du capuchon : Porroflex (fabriqué par Nikon.) léger mais peu lumineux, ou pentaprisme plus clair mais plus lourd, qui permettent une visée non inversée et à hauteur d'oil ;

Zeiss,  décidément peu inspiré en matière de TLR, propose un viseur à prisme qui se monte au sommet du capuchon

 

Le Mamiya C33 et ses 3 types de viseurs
(de G à Dr): Porroflex, pentaprisme
et capuchon standard

 

Minolta Autocord : les attaches sur l'appareil sont spécifiques, et il faut en principe
la courroie d'origine (totalement introuvable...).
Ma solution, qui accepte pratiquement toutes les courroies existantes sur le marché.

Zeiss propose un original mais peu pratique pentaprisme se fixant au-dessus du capuchon.(photo)

Conclusion

Il n'y a pas que le Rollei dans le monde du TLR !

Le Rolleiflex Automat est incontestablement un excellent appareil, homogène et bien construit.

Le Zeiss Ikoflex aurait pu lui porter ombrage si son ergonomie générale n'était pas aussi biscornue.

Le Yashica Mat fait mieux que soutenir la comparaison avec le Rollei dont il est largement inspiré, son Yashinon me semblant toutefois quelque peu en retrait.

Le Mamiyaflex est la bonne surprise (en tout cas pour ceux qui ne connaissent pas les grandes qualités des appareils Mamiya) : bien conçu, bien construit, agréable à utiliser et équipé d'un objectif Olympus Zuiko de bon niveau. Seule sa visée prête le flanc à la critique.

Le Toyocaflex est une bonne machine à photographier, manquant d'image (en termes de marketing !), et surtout d'un armement couplé,

Le Seagull surprend agréablement par sa finition soignée, mais impose la patience du fait de l'avancement manuel et de l'armement non couplé ;

Le Voigtländer Brillant se révèle agréable à utiliser après une courte période d'apprentissage, et pratique avec son système d'avancement automatique.  Il se distingue de plus par son poids-plume (boîtier en Bakélite).

Le Lubitel 2 n'apporte rien par rapport au Voigtländer si ce n'est la synchro flash, et se négocie souvent à des prix qui doivent plus à un effet de mode qu'à ses qualités intrinsèques : vous avez compris qu'on peut s'en passer.

Le Minolta Autocord mérite à mon sens le titre de « maître achat » : homogène, bien construit, sans défaut majeur. et négocié à des prix souvent raisonnables.

Hors catégorie : le Mamiya C33 qui surpasse les autres appareils du test pour la plupart des critères, qui offre des possibilités exclusives (viseurs et optiques interchangeables) et qui se négocie habituellement dans les mêmes prix que les Rollei. Attention toutefois : plus de 2 kilos en ordre de marche.

Vos contributions

Vous possédez un des appareils décrits, ou un appareil de cette catégorie (Appareil bi-objectifs réflex au format 6 X 6): partagez votre expérience en remplissant ce formulaire, qui servira à alimenter cette page!  En mon nom, et en celui de tous les internautes : merci de votre collaboration! 

     iMac G5 , Mamiya C220 (27/2/09)
    bon matériel, bons objectifs interchangeables
    Systeme de réarmement non couplé à l'avancement. Mécanique de déclenchement un peu compliquée et ayant du jeu : il arrive que si l'on commence un déclenchement, mais sans appuyer à fond, donc sans prendre la photo, que le système d'anti-superposition se verrouille donc oblige à avancer d'une vue même si elle n'a pas été prise. Contournement : déclencher quand même en appuyant directement sur  le petit levier de déclenchement situé sur l'objectif.
    Le capuchon de visée, qui est constitué de 4 volets, n'est pas très rapide à refermer. Sinon c'est un excellent appareil (moins lourd que le C330).

     

     Corinne , Minolta Autocord RG (13/5/10)
    Fan de Minolta, j'ai trouvé mon Autocord RG (1958...mon année de naissance !) il y a trois ans chez les "rosbifs"... pour 90 euros avec son étui !
    J'aime particulièrement ce TLR (après avoir eu un Semflex dans ma jeunesse) qui est plein de qualités : Compact, maniable avec les commandes bien placées, très bien fini...il donne vraiment l'envie de l'utiliser !
    J'ai pratiqué essentiellement le N&B et un peu la couleur (Fuji superia), je compte essayer la diapo dès que j'aurais trouvé un labo qui accepte de traiter le 120 inversible !
    Le rendu avec tous ces films est très bon, tant en N&B qu'en couleur, il faut se méfier des contre-jours (pare-soleil obligatoire).
    Comme c'est conseillé sur ce site, il faut aussi  absolument faire la Map avec la loupe, le MF ne pardonne rien et la Pdc est bien plus réduite qu'en 35mm...
    Mon boîtier a été faire un petit "check-up" chez Mael Bilquey à Limoges (normal pour un "papy" de 50 ans!) et il tourne comme une horloge...Il est reparti pour un autre demi-siècle si le grand photographe me prête vie...;o)

     "Papet ", Rolleiflex T (23/9/11)
    J'ai commencé la prise de vue prof avec un Rolleiflex T en 1970, à l'époque en bi-objectif, la rolls. Appareil très fiable et robuste. Increvable en reportage tous genres, même aerien. Et qualité optique remarquable. J'utilisais aussi bien le 120 que le 220 bien pratique. Dans le commentaire côté utilisation, quand on travaille au flash avec barrette fixée en dessous, il est indiqué qu'il faut enlever la barrette pour changer de film, non la barrette peut rester fixée et le capot s'ouvre avec. Il faut simplement changer de film, sur un plan horizontal (table etc...). Cordialement - Un ancien pro photo...

    Pierre, Rolleiflex T (18/11/11)
    Mon Rolleiflex T date de 1967. Il est équipé d'un pare -soleil avec étui, et d'un filtre jaune clair. J'ai également sa notice. Il est comme neuf. On retrouve quand on le manipule, la légendaire qualité de construction des Rolleiflex.
    J' aime sa molette de mise au point qui est douce et d' une précision extrême. Un vrai Plaisir! L' objectif de prise de vue est le légendaire Tessar Zeiss 75mm f/3.5 à 4 lentilles. Son piqué est superbe. Je travaille en noir et blanc.Un négatif issu du Tessar tiré en Baryté ou scanné reste un top!   C'est une passion pour cet appareil que j' aime manipuler même à vide, juste pour le plaisir. Super construction! Super appareil! Super objectif. De la vrai photo ! L' essayer c' est l' adopter!

    Christophe, Rolleicord III (24/2/2015)
    Léger (840 grammes chargé) et simple à prendre en main. Les commandes sont placées exactement aux bons endroits (vitesse à droite de l'objectif de prise de vue, ouverture à sa gauche, armement et déclenchement au dessous). L'avance film et la mise au point sont sur le flanc droit du boitier. Résultat, une ergonomie que Rollei aurait dû transversaliser à ses Rolleiflex.
    Objectif de bonne facture: Schneider Kreuznach Xenar f/3.5 , 75mm. Mon appareil a passé plus de trente ans dans son sac tout prêt et même si les vitesses lentes ont été un peu récalcitrantes à son redémarrage, tout est revenu dans l'ordre à l'usage. 
    Vu le prix exorbitant des filtres, j'ai acheté un convertisseur Bay1 => 52mm afin de partager les filtres avec mon numérique.
    Principal défaut : on peut facilement se faire prendre à la double exposition!!! Une règle que je me suis donnée: je fait une photo, j'avance le film! Autre inconvénient, l'espace entre vues n'est pas constant mais je n'ai jamais rencontré de chevauchement.
    Son surnom de "Rolleiflex du pauvre" ne lui va pas du tout! Je lui prêterai volontiers l'appellation de "Jeep du Rolleiflex".
     

    Olivier, Royflex (24/10/2015)
    Ce TLR français a une belle construction.  La qualité de ses prises de vue est très bonne avec son objectif Som Berthiot 4.5/75mm. La vitesse maxi est de 1/350s. Le viseur est lumineux avec un renflement en partie centrale du dépoli.  Il est très agréable à utiliser. Attention aux double-expositions car il n'y a pas de sécurité.
    Lien vers collection Sylvain Halgand :
    http://www.collection-appareils.fr/x/html/appareil-998-Royer_Royflex.html
    Photos que j'ai prises avec en été 2015 (Film Kodak TMax 400 développé avec Kodak XTol) :http://www.collection-appareils.fr/x/html/galerie.php?id_appareil=998 

    Guy, Mamiya C33 (04/01/2018)
    J'ai eu l'occasion de travailler en pro, jadis, avec Rollei 2.8 F, Yashica 124, Semflex Auto et Mamiya C33. Les 3 premiers étaient très agréables et assez simples d'utilisation, le Mam' assez complexe. Dans l'agrandisseur, la différence de qualité était assez négligeable.
    J'ai décidé, il y a peu de me ré-équiper en format carré "bi" et j'ai repris un C33 (plus costaud) de préférence à un C330, le Rollei F a été éliminé de par son coût actuel.
    C'est un "pavé" pas très simple à utiliser au niveau de l'hyperfocale et des tables de PDC, mais une merveille de qualité et a l'avantage de ses optiques interchangeables (privilégier les noires), équipé d'un porte filtre Cokin, on n'a besoin que d'une série de filtres pour plusieurs objectifs...

Variantes des appareils présentés

De gauche à droite:

le papy Minoltaflex (estampillé Made In Occupied Japan, ce qui situe l'époque).
Et pas mal pour l'époque: un obturateur S-Konan Rapid annonçant le 500e,
et déjà le mythique Rokkor 75 mm 1:3,5. Avancement automatique non-couplé.

L'Autocord LMX, avec cellule au sélénium derrière la plaquette frontale articulée,
avancement par manivelle couplé à l'armement  et obturateur Seikosha MX.

L'Autocord 1, dépourvu de cellule, mais tout pour plaire, obturateur Citizen MVL.

Et enfin l'Autocord CDS II, affectueusement surnommé E.T.: caractéristiques semblables
à l'Autocord 1, avec en plus une cellule CdS et la possibilité d'utiliser,
pour ceux qui en ont (?) des bobines 220 .

 

Rare variante du Yashica-Mat, avec inscription Yashima,

 

et optique Lumaxar en lieu et place de la Yashinon

Le chaînon manquant: appellation Mamiyaflex, mais boitier qui préfigure
les séries C2 et C3, avec platine porte-objectifs acceptant  
toute la gamme qui leur est destinée.
Sur cette photo la très pratique poignée d'origine Mamiya.

 

L'avancement de film par molette est automatique, mais sans armement couplé.
Une alternative intéressante sur le terrain, car ce boîtier
pèse environ 500 gr de moins que celui du C 33...

Voigtländer Brillant 1e version, en tôle emboutie, obturateur B- 25e et 50e,
et objectif  Voigtar ouvrant (?) à 7,7... basique mais bien construit

 

Variante, également en Bakélite, du modèle du test, avec  Compur-Rapid
annoncé pour le 500e et Voigtar f 1:3,5

Le Rolleiflex chinois: avancement et armement couplés
sur ce Seagull  4A

molette de mise au point se donne également des airs Made in Germany.
Pour le reste, caractéristiques identique au modèle du test

 

Quelques principes de base pour réussir ses photos
avec un réflex bi-objectifs

Mise au point :

     Utilisez la loupe

      Le cadrage se fait sur le dépoli, mais la mise au point nécessite généralement  l'aide de la loupe incorporée. 

    Diaphragmez

      Les objectifs donnent le meilleur d'eux-mêmes lorsqu'ils sont diaphragmés à des valeurs comprises entre f :8 et f :16. Cela tombe bien : à ces valeurs, la profondeur de champ devient relativement confortable, et pardonne les approximations.

    Utilisez les indications de profondeur de champ

      La plupart des appareils sont dotés d'une échelle de profondeur de champ couplée au système de mise au point : si vous diaphragmez comme indiqué ci-dessus, vous constaterez que vous obtenez ainsi une plage de netteté couvrant dans la plupart des cas le(s) sujet(s) à photographier : vous pouvez alors vous concentrer sur le cadrage et le moment le plus opportun pour déclencher.

Flou de bougé :

    Utilisez la sangle

      La sangle permet de stabiliser efficacement le boîtier, et d'éviter des mouvements indésirables lorsqu'on actionne le déclencheur

    Ne descendez pas en-dessous du 50ème

      A main levée, le principe est de ne pas utiliser une vitesse inférieure à la longueur focale, typiquement autour de 80 mm pour les TLR.

      Etant donné la prise en main et la masse relativement élevée, le risque de flou de bougé ne se produit généralement qu'en dessous du 50ème.

Corollaire des deux conseils ci-dessus :

    Travaillez avec des couples vitesse élevée/diaphragme fermé, et donc utilisez des films relativement rapides : 400 asa en ce qui me concerne en conditions habituelles dans le Nord ( !).

    Attention toutefois avec les appareils équipés d'obturateurs plus anciens limités au 200ème, voire au 100ème pour lesquels des prises de vues en pleine lumière deviennent impossibles.

A retenir : en plein jour et par beau temps, pas de sensibilité (en ASA) supérieure à la vitesse maxi de l'obturateur.

  

Les liens

This page, translated in english : http://www.holgablog.com/2009/11/23/the-massive-guide-to-tlr-cameras-part-5-in-depth-reviews/
Ma page consacrée aux TLR 4 X 4 (format 127): TLR127.html
Un site exclusivement consacré aux TLR:  http://www.tlr-cameras.com/
La page de Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/Twin-lens_reflex_camera
La page de Benoît Suaudeau consacrée au moyen format: http://www.suaudeau.eu/memo/collection/moyen.html
La page de Rick Oleson qui propose de'excellents dépolis de replacement (essayés et approuvés par votre serviteur(!):  http://rick_oleson.tripod.com/index-175.html
Sept bonnes raisons de choisir un Rolleiflex... ou tout autre TLR 6 X 6 de qualité: http://tipiphoto.free.fr/testnumerique/rolleiflex/index.htm

Remerciements

je remercie Mael Bilquey pour sa collaboration technique à cette page

 


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