De Zeiss à Yashica par la route
de l'est: 60 ans d'appareils photos
Zenza Bronica S2a
L'élève dépasse le maitre
Japon, 1965
HISTORIQUE
Après-guerre: l'industrie allemande en général,
et photographique en particulier, est exangue.
Les alliés ont confisqué à
leur profit tout ce qui leur semblait susceptible d'être
commercialisé, et des pans entiers de l'industrie photographique
allemande passent de l'autre côté du rideau de fer.
Les Russes produiront pendant des dizaines d'années des Kiev
(copies conformes des Zeiss Contax), des Moskva (copies des Zeiss
Super Ikonta), des Zorki et autres FED, largement inspirés
des Leica, ...
Plus à l'est, le Japon panse ses plaies et rumine son
humiliation. Ses usines reprennent leur production, et les produits
qui en sortent sont largement inspirés de ce qui se fait
en Europe. En matière d'appareils photos, il s'agit essentiellement
de réflex bi-objectifs inspirés du Rolleiflex, et
de télémétriques à monture Leica 39
mm.
Les principales marques qui connaitront leurs heures
de gloire à la fin du 20e siècle sont déja actives: Canon, Nikon, Minolta,
Yashica, Ricoh, Asahi, etc ...
Mais contrairement aux russes, dont la seule "ambition"
est de produire sans modification radicale des appareils destinés
essentiellement à leur marché intérieur sur
lequel ils sont en situation de monopole, les Japonais ont le souci de
la perfection... et l'obligation de séduire des acheteurs
à l'étranger.
Une quinzaine d'années plus tard, à
la fin des années '50, les Nikon F, Minolta SR, Asahi Pentax
et autres Canonflex débarquent aux quatre coins de la planète,
produisant un tsunami qui engloutit la plupart des marques européennes.
Restent cependant quelques niches inexplorées par les
fabricants japonais "généralistes". Des
amateurs fortunés s'en chargent: Plaubel renait de ses cendres
des oeuvres de Mr Doi Kimio, qui produit le fabuleux Plaubel
Makina 67, tandis qu' un certain Zenzaburo Yoshino se met en
tête de concurrencer le légendaire Hasselblad.
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Zenza
Bronica D (Deluxe), 1958 - Crédit
photo Shinasku HIURA - nikomat.org
Dans les années '50, Mr Zenzaburo Yoshino,
fabricant de briquets (!),
consacre une partie de sa fortune et plusieurs années de
sa vie à concevoir de toutes pièces et fabriquer un
réflex moyen format mono-objectif dénommé Zenza
Bronica D.
Il y a plusieurs hypothèses quant
à l'origine de l'appellation. Elle proviendrait
de Zenzaburo Brownie
camera, "Brownie" désignant
au Japon le format de film 120 utilisé par plusieurs appareils
Kodak Brownie. Tony Hilton, dans son ouvrage "Bronica, the early history and definitive collector's guide" explique que l'appareil était, en 1957, appelée "Zenzaburo no nica" c'est à dire, en japonais, "l'appareil de zenzaburo", locution contractée par la suite en "Zenza Bronica".
Ou alors, hypothèse personnelle: Zenzaburo nippon
camera...
L'appareil est bien né, et présente
les principales caractéristiques du S2a qui fait l'objet
de cette page, mais souffre de quelques faiblesses. Celles-ci seront
progresivement corrigées, et presque totalement éliminées
sur le S2a.
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PLAISIR DES
YEUX
Une fois n'est pas coutume, le Bronica S incite
à parler d'esthétique avant de parler technique.
Si le premier modèle Bronica D ne renie
pas son inspiration suédoise d'une sobriété
très
B.C.B.G., le S2 provoque (chez moi...)
une véritable émotion qui me rappelle celle que j'ai
ressenti voici une quarantraine d'années en voyant pour la première fois une Ford
Thunderbird du modèle et de la couleur illustrés ci-dessous.
Pour l'annecdote, celle-ci appartenait
au Ministre d'Etat Camille Gutt, et arborait une plaque d'immatriculation
composée d'un A suivi de chiffres, attribuée en Belgique
aux membres du pouvoir exécutif.
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Ford
Thunderbird 1965 - Crédit
photo netcarshow.com
Le mariage parfaitement dosé des surfaces chromées
et noires, plates, bombées et en creux, la qualité
des matériaux et la précision des assemblages
font du Bronica
S2 une véritable oeuvre d'art.
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Bronica était initialement fabircant de
briquets, qui servirent ensuite de supports publicitaires...
TOUR DU PROPRIETAIRE
Côté
gauche: molette des vitesses et contact de synchro de flash (40e
de sec. avec un flash électronique: la rançon de l'obturateur
à rideaux...)
Rare
version sur laquelle le chrome brillant est remplacé par
un chromage noir. Finition privilégiée par les
professionnels.
Côté
droit: molette d'avancement avec manivelle, comutateur 120/220
et compte-vues
Face
avant: déclencheur avec trou fileté pour déclencheur
souple, test de profondeur de champ et verrou de la rampe hélicoïdale
de mise au point de l'objectif, ici un Nikkor 75 mm f 1:2,8
En
haut à gauche: trou fileté pour déclencheur
souple, ou pour utilisation de la poignée dédiée
Le
verre de visée d'origine est ici remplacé par un dépoli
fourni par Rick
Oleson et comportant un stigmomètre.
LE DOS AMOVIBLE
La
liaison du dos au boîtier est exrêmement bien conçue
et réalisée, excluant pratiquement tout risque de
fausse manoeuvre.
- Impossible de retirer le dos sans
le volet en place;
- impossible de retirer le volet si
le dos n'est pas fixé sur le boîtier;
- Impossible de déclencher
si le volet en place
- A chaque connection dos/boitier,
l'appareil effectue un cycle de synchronisation armement/avancement.
Ceux
qui ont expérimenté les "joies"
des voyants rouges et blancs des boitiers Blad et autres
Kiev/Arax verront bien l'avantage de ce système...
Les rideaux de l'obturateur se
déplacent verticalement, ce qui permet d'éviter des
renvois d'angle dans la pignonerie d'armement, faiblesse de conception
des Blad et consorts dont les rideaux se déplacent horizontalement
Attention: il existe
deux versions de volets, qui ne sont pas interchangeables:
voir
fichier PDF
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Le chargement ne pose pas de difficulté
particulière aux habitués de format 120. En haut
à droite, l'étui pour le volet. Ici aussi, la qualité
est au rendez-vous: étanchéité parfaite, espacement
des vues irréprochable.
LA BAIONETTE
Autre
atout de ce Bronica: la rampe hélicoïdale de mise au
point reste fixée sur le boîtier. Principaux avantages:
les objectifs interchangeables sont moins complexes et donc moins
chers, et l'ensemble boîtier + panoplie d'objectifs est moins lourd et moins encombrant dans
le sac fourre-tout.
Inconvénients toutefois: l'échelle
des profondeurs de champ correspond à la focale standard,
et
le tirage s'avère un peu juste aux longues focales, pour
lesquelles la distance mini de mise au point est assez importante.
Téléchargez ICI
un fichier PDF "maison" avec une échelle
des distances en mètres pour le 50 et le 75 mm!
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LE CYCLE D'OBTURATION
Le cycle de l'obturateur mérite
un chapitre à lui tout seul, et évoque
les "complications": défis techniques
que se lancent les horlogers suisses.
Au déclenchement:
- le miroir s'escamote
au fond de la chambre de prise de vue (au lieu
de se relever comme sur la plupart des "reflex");
ceci permet d'utiliser des objectifs dont le
bloc optique arrière rentre dans la chambre;
- un volet métallique
noir recouvre le miroir pour empêcher
les réflexions parasites dans la chambre;
- un rideau se déploie
et occulte le dépoli;
- un levier actionne le
diaphragme de l'objectif qui se referme à
la valeur sélectionnée;
- l'obturateur s'ouvre,
et se referme;
- le miroir, son volet
anti-reflets, le rideau
du dépoli et le diaphragme reprennent leur place
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Le
rideau auxiliaire se déploie pour occulter le viseur... (ici,
le dépoli est démonté)
et
le miroir se glisse au fond de la chambre, recouvert par un volet
anti-reflets.
Le
rail dans lequel coulisse la partie avant du miroir
Revers de la médaille
de cet extraordinaire mécanisme: l'appareil
n'est pas un exemple de discrétion.
D'autre part, l'appareil
ne propose pas le "mirror lock-up". Mais il
s'en passe: la vibration ressentie au déclenchement
intervient APRES l'exposition, et provient essentiellement
du retour du miroir et du rideau auxiliaire. Il suffit
pour s'en convaincre de déclencher à une
vitesse suffisamment lente pour que les différentes
phases du cycle soient décomposées.
La
preuve par l'image:
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ERGONOMIE
L'ergonomie n'est pas le point fort
des SLR (Single Lens Reflex). A cet égard, le Bronica s'en
tire également mieux que ses concurrents: les méplats
chromés qui longent les arrêtes supérieures
accueillent les pouces, les flancs bombés épousent
les paumes et les commandes sont particulièrement
fluides... à l'exception de la molette d'armement/avancement,
qui oppose une résistance importante malgré sa forte
démultiplication (plus de 2 tours complets), et présente
en fin de course un point dur pas très agréable.
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OBJECTIFS ET ACCESSOIRES Monsieur
Zenzaburo Yoshino visait l'excellence, et s'adresse à Nikon
qui produit pour Bronica une gamme d'objectifs dédiés.
Nikkor
D, 40
mm f:4, 10 éléments en 8 groupes
Nikkor
H, 50
mm f:3.5, 6 éléments en 6 groupes, map mini
33 cm
Nikkor
O-C, 50
mm f:2,8, 8 éléments en 7 groupes
Rareté
absolue (!): un Zeiss Iena Flektogon 50 mm en monture Bronica. A
l'avant de la bague du diaphragme, une bague fixe avec les indications
de profondeur de champ ici inutiles, provenant d'une monture
prévue pour Pentacon Six: ça sent le prototype, mais
la finition, le fonctionnement et les qualités optiques
sont conformes aux productions de série d'Iena.
Téléchargez ICI
un fichier PDF "maison" avec une échelle des distances
en mètres pour le 40, le 50, le 75 et le 150mm!
Nikkor
P, 75
mm f:2.8, 5 éléments en 4 groupes, map mini
60 cm
Zenzanon
MC
80
mm f:2.4
Zenzanon
80
mm f:2.8 "made in DDR" une rareté, la formule
du Biometar en monture S2. Nettement supérieur au Nikkor
75, surtout en couleurs
Nikkor
- Q 105 mm f:3,5 à obturateur central: une autre rareté
(!), l'objectif se monte avec sa rampe hélicoïdale dédiée, le
boîtier est utilisé en pause B. Synchro flash
à toutes les vitesses (obturateur central): un objectif idéal
pour les portraits.
Nikkor-Q
135
mm f:3.5, 4 éléments en 3 groupes, map mini
160 cm
Nikkor
P, 200
mm f:4, 5 éléments en 5 groupes, map mini 280
cm: la rampe hélicoïdale commune trahit ici ses limites!
Plus
tard, Zenza Bronica produisit ses propres objectifs sous le nom
de Zenzanon. Ici un 150 mm f:3,5. Ces optiques auraient été produites par Konica, réputé
pour son savoir-faire dans ce domaine.
Komura proposa également une très
belle gamme d'objectifs dédiés à cette monture.
Lien
vers la page qui recense toutes les optiques dédiées
Ensemble
de tubes-allonges, ici avec le 75 mm.
Le
levier adaptable à la bague de mise au point
Viseur
prisme, acceptant les accessoires d'oeilleton Nikon. Comptez 450
grammes...
Viseur
avec cellule TTL: noter le couplage avec la bague des vitesses
La
lecture se fait soit dans le viseur, soit dans la fenêtre
visible devant l'oeilleton
La poignée dédiée
au S2. Elle déclenche par l'intermédiaire du filetage
pour déclencheur situé sur la semelle. Rançon
de cette superbe qualité de fabrication: 530 grammes à
porter en plus...
La
superbe poignée du EC / EC-TL, très ergonomique
et pratique avec sa griffe porte-accessoires
Poignée-revolver,
surtout destinée à être utilisée en combinaison
avec le viseur-prisme
La courroie d'origine est difficile à trouver:
une courroie OP/TECH fait parfaitement l'affaire. La référence
des connecteurs qui se rapporoche le plus est "Design A"
(idem
que Hasselblad, Kiev 88, Pentacon Six, etc..) Avec un peu de
chance il se monte "serré", sinon il faut légèrement
limer l'embout jusqu'à ce qu'il s'insère.
La
gaine en cuir épouse les formes généreuses
de la belle, et ceci de si près que seul l'objectif standard
parvient
à s'y glisser.
Etui
Bronica destiné à recevoir le dos.
Etui
conçu pour transporter un insert... éventuellement
chargé: une alternative intéressante par rapport
au changement du dos.
Pour
ceux qui ne sont pas contraints de voyager léger, le must:
la valisette Bronica S2 originale.
CONCLUSION
Le Bronica S2a présente des caractéristiques
qui le rendent particulièrement attractif par
rapport aux SLR contemporains:
- une qualité de construction
et un design exceptionnels;
- une gamme d'objectifs Nikon,
Komura et Zenzanon de très haut niveau, à
des prix relativement abordables;
- des dos interchangeables
ultra-fiables acceptant les formats 120 et 220;
- un miroir à retour
instantané
- une fiabilité éprouvée
quelques petits défauts
toutefois...
- peu discret au déclenchement...
- et relativement rugueux
à l'armement
- pas de relevage manuel du
miroir
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S2 ou S2"A"
: is that the question ???
Comment les distinguer???
Le
n°° de série permet de les
distinguer: dans un premier temps, la mention S2A a été
ajoutée après le N° de série; à partir
du N° 150037 cette mention ne figure plus, mais il s'agit
également bien bien d'un S2A.
S2
à gauche, S2A à droite
La molette d'avancement est également différente:
plus cônique sur le S2, et avec un levier en alu.
Et après ??? Le mécanisme
d'avancement a été quelque peu renforcé sur
le S2A (voir plus bas...)
Est-ce à dire que les S ou S2 sont
à éviter? J'ai eu l'occasion d'avoir entre
les mains quelques S, S2 et S2A: pour chaque modèle, j'ai
rencontré des exemplaires qui avaient été malmenés
et / ou stockés dans de mauvaises conditions, et nécessitant
un "CLA" (Cleaning,Lubricating and Adjusting) avant toute
utilisation (sous réserve de disposer des pièces éventuellement
nécessaires...) et d'autres qui étaient tels quels
de nature à faire la bonheur d'un photographe désireux
de les utiliser avec respect.
En conclusion: L'état
de l'appareil importe bien plus que le modèle: aucun ne présente
de vice rédhibitoire!
Prédécesseurs
et successeurs
Bronica
S (1961): prédécesseur
du S2. principales différences: rampe de mise au point fixe
commandée par la molette sur la périphérie
de la manivelle d'avancement/armement, relevage manuel du mirroir
(abandonné par la suite...). Objectifs, dos et viseurs
interchangeables avec le S2. Une alternative à considérer,
qui permet accessoirement de s'alléger de plus de 100
grammes. Pas d'échelle de profondeur de champ. Souvent
(toujours?) en finition gris foncé.
Bronica
C (1965): version dépouillée
du S2, avec dos fixe. Molette des vitesses sans indication du 1000e...
mais présence d'un cran entre le 500e et la position
synchro-flash correspondant bien à cette vitesse! Une
alternative à considérer (à condition d'en
trouver...): ces appareils ont souvent été achetés
par des amateurs éclairés, et ont ainsi échappé
aux tortures répétées infligées par
les utilisateurs professionnels. Ajouté à celà
que le Bronica C vous affranchit des aléas liés à
la gestion du volet du dos et vous comprendrez que j'en ai fait
mon Bronica "de tous les jours"!
Bronica
EC et
EC-TL (1975): Bronica présente
en 1972 un boîtier entièrement nouveau, avec obturateur
électronique: le EC. Trois ans plus tard sort le EC-TL,
premier appareil moyen format au monde avec exposition automatique.
Il s'agit d'un auto avec priorité à l'ouverture,
mesure de la lumière à travers l'objectif et affichage
des vitesses par diodes dans le viseur. L'appareil fonctionne
bien sûr en manuel, B/4 sec-1000e. Seuls les objectifs sont
interchangeables avec le S2. La
notice d'utilisation du EC-TL II en anglais
(PDF, merci à JMJ67)
Les documents
Le
manuel d'utilisation en anglais (format PDF) La
brochure commerciale en français S2 A (format PDF)
Boulons & rondelles
Bronica
"Z", vue du flanc gauche
|
Bronica
"Z", vue du flanc droit
|
Bronica
"S", vue du flanc gauche
|
Bronica
"S", vue du flanc droit (avancement / armement + rampe
de mise au point)
|
Bronica
"S2", vue du flanc gauche
|
Bronica
"S2", vue du flanc droit
|
Bronica
"S2A", vue du flanc gauche
|
Bronica
"S2A", vue du flanc droit, pignonnerie renforcée
|
Bronica
"EC", vue du flanc gauche: l'électronique conntrôle
l'obturateur
|
Bronica
"EC", vue du flanc droit
|
Démontage
et remontage du dépoli
Les liens
Le
manuel d'utilisation en français (remerciements
à Saint-Oblas...)
Le
manuel d'utilisation en anglais
Le
manuel d'utilisation du soufflet en anglais (remerciements
à Saint-Oblas...)
Habillage
complet similaire à celui d'origine (chez Aki Asahi)
Un
fil de discussion sur le forum argentique, comparant le Bronica
S2 et le 'Blad
Présentation
du S2 (français)
Des
photos d'un Bronicaïste (?) convaincu, malgré ce que
le nom de son blog laisse supposer...
La
page du catalogue Photo-plait
La
page du catalogue Photo-hall
Les témoignages
Saint-Oblas, Bronica S, 31/10/2012
J'ai eu un Zenza Bronica S et j'avais particulièrement apprécié son ergonomie
et la qualité des objectifs Nikkor, surtout le 50mm que je trouvais supérieur
au 75mm.La mise au point commune m'avais aussi permis de monter un Hermagis
Eidoscope 150mm qui donnait un rendu très intéressant en portrait. J'avais
complété l'ensemble par un Sonnar Olympia; malheureusement je perdais la
présélection ce qui rendait la mise au point difficile. Mais quand j'ai choisi
cet appareil en 1962, tout le monde me prenait pour un cinglé! Le seul
inconvénient de cet appareil: le manque de discrétion au déclenchement; il est
vrai qu'il y a du monde en mouvement là-dedans! Le modèle S avait par contre la
possibilité d'abaisser le miroir ce qui évitait les bougés.
Copyright (c) 2012. Tous droits réservés. pierre@dirapon.be
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