Appareils réflex mono-objectifs
moyen
format
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Les appareils retenus sont majoritairement au format carré 6X6, à trois exceptions: un format 4,5 X 6 et deux 6 X 7 Pour le comparatif, les appareils ont
été équipés en configuration
de base: boîtier + dos 120 + viseur de poitrine
+ objectif standard.
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Marque |
Modèle |
Année |
format |
objectif |
f: |
Obturateur** |
MaP |
Vitesses |
Synchro |
Dos |
M.L.U. |
Vol. (cc) |
Poids (gr) |
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Arax |
CM MLU |
2007 |
6 X 6 |
Biometar 80* |
2,8 |
P.F., mec. |
1,0 |
B, 1 - 1000 |
30e |
Inter. |
Oui |
1.870 |
1.460 |
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Bronica |
S2a |
1965 |
6 X 6 |
Nikkor 75 |
2,8 |
P.F., mec. |
0,6 |
B, 1 - 1000 |
50e |
Inter. |
Non |
2.020 |
1.785 |
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Bronica |
EC |
1972 |
6 X 6 |
Nikkor 75 |
2,8 |
P.F., el. |
0,6 |
B, 4s - 1000 |
60e |
Inter. |
Oui |
2.340 |
2.000 |
|
Bronica |
SQ |
1980 |
6 X 6 |
Zenzanon 80 |
2,8 |
O.C., el. |
0,8 |
B, 8s - 500 |
500e |
Inter. |
Non |
2.180 |
1.485 |
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Hasselblad |
500 C |
1970 |
6 X 6 |
Planar 80 |
2,8 |
O.C., mec. |
0,8 |
B, 1 - 500 |
500e |
Inter. |
Oui |
1.880 |
1.420 |
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Kowa |
Six MM |
1971 |
6 X 6 |
Kowa 85 |
2,8 |
O.C., mec. |
0,8 |
T , 1 - 500 |
500e |
Fixe |
Oui |
2.710 |
1.765 |
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Mamiya |
M 645 |
1976 |
4,5 X 6 |
M-Sekor 80 |
2,8 |
P.F., el. |
0,7 |
B, 8s - 1000 |
60e |
Fixe |
Oui |
1.700 |
1.385 |
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Mamiya |
RB 67 |
1970 |
6 X 7 |
M-Sekor 127 |
3,8 |
O.C., mec. |
0,5 |
B, 1 - 500 |
500e |
Inter. |
Oui |
4.290 |
2.465 |
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Pentax |
6X7 |
1969 |
6 X 7 |
Takumar 105 |
2,4 |
P.F., el. |
1,0 |
B, 1s - 1000 |
30e |
Fixe |
Oui |
4.070
|
2.000 |
*:
l'objectif standard livré en kit est le MC ARAX 80mm f2.8
**
:
P.F. =
plan focal (obturateur à rideaux);
O.C. =
obturateur central,
mec.
= contrôle mécanique;
el. =
contrôle électronique
* *
*: Données pour le Pentax 6X7 dans la configuration la plus
courante, avec un viseur prisme .
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ARAX CML'atelier Arax est situé à Kiev, en Ukraine. Arax modifie, fiabilise et commercialise des appareils prélevés dans le stock d'appareils neufs fabriqués jusqu'à récemment par la firme Arsenal. L'Arax CM est basé sur le Kiev 88 CM, lui-même copié de l'Hasselblad 1000, dont il reprend la conception de base avec obturateur à rideaux. Les rideaux métalliques du Kiev sont remplacés par des rideaux en toile, la baïonnette est en monture Pentacon Six, et un système de relèvement du miroir est livrable en option. Sur demande l'Arax est livrable dans la finition chromée ici illustrée (noire par défaut) |
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Bronica S2Dans les années '50, Mr Zenzaburo Yoshino, fabricant de briquets (!), consacre une partie de sa fortune et plusieurs années de sa vie à concevoir de toutes pièces et fabriquer un réflex moyen format mono-objectif dénommé Zenza Bronica D, destiné à concurrencer Hasselblad.L'appareil est bien né, doté de perfectionnements inédits à l'époque (retour instantané du miroir, synchronisation automatique du dos avec le boîtier) et doté d'excellentes optiques Nikon dessinées spécifiquement pour cet appareil. Il existe une variante en finition noire, assez peu courante. |
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Bronica ECEvolution du Bronica S2 (seules les optiques sont interchangeables), le Bronica EC en diffère essentiellement par son obturateur électronique. Il sera épaulé par une version à exposition automatique débrayable (priorité au diaphragme): le Bronica EC-TL. Une première dans cette catégorie, difficile à trouver sur le marché de l'occasion. Le EC et le EC-TL existent également en finition noire. |
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Bronica SQUltime développement des appareils Bronica 6X6, le SQ se démarque radicalement de ses prédécesseurs: l'obturateur électronique est ici central, et le miroir n'est plus à retour automatique. Les variantes: SQ-A (relevage du miroir, expo auto avec le prisme-cellule) SQ-AI (TTL au flash) et SQ-M (avec motorisation intégrée) Les optiques Zenzanon ont remplacé les Nikon. |
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Hasselblad 500CLe Hasselblad 500 a été lancé en 1957, en remplacement du Hasselblad 1000, dont il diffère essentiellement par la supression de l'obturateur à rideaux, cette fonction étant remplie par un obturateur Compur au centre de l'optique Zeiss. Le 500 CM qui le remplace en 1970 offre en plus un verre de visée interchangeable sans outils. |
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Kowa Six MMLe Kowa Six (et ses déclinaisons Six MM et 66) constituent la seule tentative de ce fabricant japonais dans le moyen format. Le Kowa Six MM pouvait recevoir une large gamme d'optiques à obturateur central de la marque, le dos n'étant pas interchangeable. Le Kowa 66 dispose d'un dos interchangeable, mais perd au passage la fonction MLU. Une finition argentée a été commercialisée en parallèle, tant pour le boîtier que pour les objectifs. |
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Pentax 6X7Pour son entrée dans le moyen format, Pentax semble avoir fait un agrandissement à 150% de sa gamme 24X36. L'ergonomie générale est identique, et la fiabilité comparable. Dans un souci de cohérence, l'appareil est présenté avec un viseur-capuchon, qui ne lui convient pas idéalement: il est illustré plus loin dans cette page avec un viseur-prisme mieux adapté, et avec sa légendaire poignée en bois du Japon! Deux variantes de cette première série, qui se différencient par la présence d'un verrouillage du miroir. |
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Mamiya 645 1000SDans les années '70, Bronica sort une gamme d'appareils au format 4,5 X 6 à destination des professionnels. Mamiya réplique en 1976 avec le 1000S, en proposnt un véritable système ultra-complet avec objectifs pour tous les usages et toutes les bourses, viseurs avec ou sans cellule et poignées motorisées ou non. Le succès est au rendez-vous, tant auprès des professionnels que des amateurs avertis. L'appareil est parfois décrit avec une nuance de mépris injustifiée à mes yeux comme "de mariagiste". |
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Mamiya RB 67 professionnal SComme son nom l'indique, cet appareil s'adressait à l'époque (1979) plus particulièrement aux utilisateurs professionnels, qui trouvaient dans les nombreuses fonctions du boîtier, et dans la gamme d'accessoires et d'optiques, la réponse à la plupart de leurs besoins. Excellent en studio où sa polyvalence fait merveille, son poids considérable auquel vient s'ajouter celui de ses accessoires n'en fait pas le compagnon idéal de l'utilisateur nomade... |
La majorité des appareils présentent une ergonomie sensiblement similaire: avancement par molette et/ou manivelle sur le flanc droit, déclenchement en façade sous l'index droit, mise au point et réglage de l'ouverture par des bagues sur l'objectif. Sur le Kowa , le Mamiya RB et l'Hasselblad, la vitesse se règle au moyen d'une bague sur l'objectif, qui peut être couplée avec celle du diaphragme de manière à maintenir une expo constante.
Le Mamiya RB se distingue par son levier sur le flanc droit, qui relève le miroir et arme l'obturateur, un second levier sur le dos servant à l'avancement. La mise au point s'effectue par une double molette de part et d'autre, actionnant le porte-objectif qui se déplace sur des rails. Un soufflet relie ces deux éléments, permettant un tirage important et donc une mise au point très rapprochée eu égard au format de la prise de vue.
Le Pentax s'apparente à un réflex 24X36 body-buildé, les commandes étant placées exactement comme sur ce type d'appareil.
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Hasselblad : couplage vitesses/ouvertures, indication de profondeur de champ |
Mamiya RB: déconcertant de prime abord |
Pentax 6X7 en configuration Réflex 24X36 anabolisé |
Chargement / déchargement du film
La plupart des appareils ne présentent pas de difficulté particulière, une fois acquis le tour de main spécifique à chaque modèle. Pour recharger rapidement, il peut s'avérer utile, lorsque l'appareil est ainsi conçu, de pré-charger une seconde cassette porte-film qui s'insère dans le dos, plutôt que de remplacer le dos entier par un autre dos pré-chargé. Pour l'Arax équipé du dos OT (Old Type) et le Hasselblad, prévoir au préalable une séance de yoga. Même ainsi préparés, les nerveux/maladroits/pressés risquent d'échouer dans la manoeuvre. Pour les utilisateurs du Arax, il existe un dos NT (New Type) nettement mieux conçu, avec un très pratique porte-volet, mais à l'esthétique calamiteuse.
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Hasselblad : patience, calme et dextérité requis... |
Arax : préférer le dos New Type, sensiblement amélioré |
Mamiya 645: dos fixe, mais cassettes porte-films aisément remplaçables |
Avancement
Arax: un tour de manivelle, accompagnés de bruits de pignonnerie pas trop rassurants qui trouvent essentiellement leur origine dans les renvois d'angle, les rideaux défilant horizontalement alors que le film avance verticalement: cherchez l'erreur! (chez Hasselblad, en l'occurrence, l'Arax étant un Kiev 88 fiabilisé, lui-même copié des premiers 'Blad à rideaux d'obturation... horizontaux).
Bronica S2: la molette/manivelle est extrêmement démultipliée (4,5 tours pour le cycle complet), sans être particulièrement douce à manoeuvrer: en cause, les multiples mécanismes internes à actionner.Le cycle d'armement est ponctué par un point dur, normal, mais déconcertant de prime abord.
Bronica EC: 2 tours pour le même résultat que sur le S2, tout en étant plus fluide.
Bronica SQ: un seul tour de manivelle, sans effort!
Hasselblad: onctueux et silencieux.
Kowa : 1 tour 1/4, moyennement souple et relativement bruyant.
Mamiya 645: un tour pour la molette, fluide voire onctueuse!
Mamiya RB67: une course de levier sur le boîtier, plus la même chose sur le dos pour avancer le film: pas évident au début.
Pentax 6X7: une course du levier comme la plupart des "petits" réflex: seule diffère la force à exercer.
Déclenchement
Le déclencheur est toujours situé à portée de l'index droit àl'avant du "cube", ou sur le capot s'agissant du Pentax.
Le volume sonore est essentiellement tributaire de trois facteurs: la taille et donc la masse des pièces en mouvement, qui augmente en fonction du format du négatif obtenu, la présence d'un mécanisme de retour instantané du miroir et enfin la conception de l'obturateur, le mécanisme à rideaux étant par nature plus bruyant .
Par ordre de volume sonore (ressenti par votre serviteur), du plus bruyant au plus silencieux: Bronica S2, Pentax 6X7, Bronica EC, Mamiya RB, Arax, Mamiya 645, Hasselblad, Kowa, Bronica SQ.
Verrouillage du miroir
Cette fonction permet de décomposer en
deux temps les mécanismes qui se succèdent en principe
automatiquement lors du déclenchement: relevage du miroir,
puis ouverture/fermeture de l'obturateur. L'effet recherché
est que l'obturation proprement dite s'effectue suffisament longtemps
après le relevage du miroir pour que les vibrations que ce
relevage induit n'affectent pas la netteté de la prise de
vue. Inconvénient, une fois le verrouillage du miroir effectué,
l'image de visée disparaît. Parmi les appareils du comparatif,
les Bronica S2 et SQ (à la différence
des Bronica SQ-A/AI) en sont dépourvus. Pour mon usage perso
(photos de rues, portraits en groupe) cette fonction m'est rarement
utile. Dans la gamme Kowa, seul le modèle présenté
possède cette fonction, et elle est particulièrement
bien conçue: lorsqu'elle est enclenchée par la molette
sur le flanc droit, la première
pression sur le déclencheur remonte le miroir, et la seconde
commande l'obturateur.
Sur les Pentax
de la première génération, cette fonction est
optionnelle: ceux qui n'en ont pas l'usage pourront acquérir
un boîtier qui en est dépourvu à un prix particulièrement
attractif.
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La commande "MLU" du Kowa
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La commande de verrouillage du miroir, optionnel sur le Pentax 6X7 |
Les dos interchangeables
De nombreux utilisateurs de ce type d'appareil justifient leur choix par la possibilité d'interchanger les dos, et d'adapter ainsi le type de pellicule (sensibilité, type d'émulsion, ...) aux conditions de prises de vues. Depuis que je fais du moyen format avec des SLR, je n'ai pas le souvenir d'avoir eu le besoin ni même l'envie de changer de pellicule avant d'avoir "grillé" l'intégralité des 12 poses (10 en 6X7...) . Et je m'en félicite: si les Bronica sont extrêmement bien conçus, réalisant automatiquement à chaque changement de dos la synchronisation armement du boitier / avancement du dos, il n'en est pas de même du Arax et du Hasselblad, pour lesquels il est nécessaire d'apparier voyants rouges et blancs sous peine d'enrayement.
Qui dit dos interchangeable dit volet, et subsidiairement égarement de celui-ci, avec les désagréments qui en découlent. le dos du Bronica EC, ainsi que le dos NT de l'Arax possèdent un logement pour stocker le volet: bien vu.
Qui dit dos interchangeable dit aussi appariement mécanique problématique (à l'exception des Bronica) et fuites de lumière et entre le dos et le boîtier: un mal qui affecte les boitiers Arax/Hasselblad de manière chronique.
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Hasselblad : le malencontreux volet secondaire, source supplémentaire de fuites de lumière |
Mamiya RB: comme sur les autres appareils à obturateur central, le miroir fait office de volet secondaire |
Dos Kiev/Arax NT: pratique à défaut d'être beau... |
Les optiques interchangeables
Atout majeur de ce type d'appareil moyen format par rapport à l'aternative TLR (Twin Lens reflex, réflex bi-objectif): la possibilité de changer d'objectif.
Deux grandes catégories suivant que l'obturateur se trouve incorporé dans l'optique (Hasselblad, Kowa, Mamiya RB & 645, Bronica SQ) ou pas ( Bronica S2 & EC, Arax) Le coût de fabrication et celui de la maintenance étant normalement plus élevés pour les premiers que pour les seconds.
- les optiques "captives" :
A l'époque, le constructeur du boîtier détenait l'exclusivité sur la commercialisation d'objectifs compatibles avec sa monture: il faut aujourd'hui faire son marché parmi ces optiques, et accepter d'en payer le prix, et le choix restreint.
Appareils concernés: Hasselblad, Kowa, Mamiya RB & 645, Pentax 6 x 7, Bronica SQ.
- Les optiques "libres" (!):
De nombreux fabricants d'optiques, autorisés ou non, ont commercialisé des objectifs avec des montures adaptées aux boitiers de ce comparatif.
Appareils concernés: Bronica S2 & EC, et surtout Arax: sa monture P(entacon) 6 peut être considérée comme la norme en moyen-format en Europe de l'est (vous avez dit Carl Zeiss Iena???)
Quelques remarques: sur les Bronica S2 & EC, l'optique proprement dite est indépendante de la rampe de mise au point, ce qui en réduit le prix et le poids...
Optiques Zeiss pour Hasselblad: pas de filetage pour filtres standard. Des baïonnettes internes et externes impliquent l'utilisation d'accessoires (bouchons, filtres et pare soleil) spécifiques, ou d'adaptateurs.
Mise en garde générale concernant les optiques: a l'achat, vérifiez soigneusement et faites-vous confirmer au besoin que l'échelle des distances est bien en mètres (ceci concerne particulièrement les optiques Zeiss pour Hasselblad)
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Zeiss Flektogon 50mm en monture P6 sur l'Arax |
Bronica S/EC: la rampe hélicoïdale est indépendante de l'objectif, et reste normalement fixée au boîtier |
Zeiss Planar pour Hasselblad: ergot de découplage vitesses/ouverture, et baïonnettes internes et externes dédiées |
Les obturateurs
Deux types d'obturateur: central ou à rideaux, et deux modes de contrôle: mécanique ou électronique, chaque solution présentant des avantages et des inconvénients.
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Type d'obturateur |
Appareils concernés |
avantages |
inconvénients |
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Central mécanique |
Kowa, Hasselblad, Mamiya RB |
Synchro flash toutes vitesses, silence de fonctionnement |
Imprécision, entretien régulier et coûteux, limité au 500e |
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Central électronique |
Bronica SQ |
Entretien réduit, Synchro flash toutes vitesses, silence de fonctionnement, précision |
Limité au 500e |
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Rideaux mécanique |
Bronica S2, Arax |
Entretien réduit, vitesse max = 1000e (annoncé...) |
Synchro limitée au 30e/40e, bruyant, vitesses imprécises |
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Rideaux électronique |
Bronica EC, Mamiya 645, Pentax |
Entretien réduit, précis, large plage de vitesses : 4sec/ 1000e |
Synchro limitée au 60e, bruyant |
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Bronica EC: l'obturateur à rideaux électronique permet d'obtenir, avec une grande précision, une plage de vitesses de 4 secondes au 1000e. |
La large gamme d'objectifs Takumar comporte un 90mm à obturateur central |
Le capuchon de visée est plus ou moins bien conçu et agréable à l'usage. Une main suffit pour replier le capuchon, sauf pour le Bronnica S2, l'Arax et l'Hasselblad, qui nécessite de s'y prendre à deux mains (ou d'être extrêmement habile de l'une).
Le remplacement du capuchon par un autre mode de visée est très aisé sur tous les appareils, sauf pour l'Arax et l'Hasselblad pour lesquels il faut préalablement démonter tout le dos!
concernant la qualité du dépoli, une image vaut mieux qu'un long discours:
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Arax |
Hasselblad |
Bronica EC |
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Kowa |
Bronica S2 |
Bronica SQ |
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Mamiya 645 |
Mamiya RB |
Pentax 6X7 |
Les progrès sont sensibles entre les appareils les plus anciens (Hasselblad, Bronica S2 et EC) et les plus récents (Mamiya 645 & RB, Pentax 6X7, Bronica SQ) . Le remplacement du dépoli par un exemplaire plus performant est généralement possible, et à la portée d'un bricoleur moyen bien outillé: voir par exemple ici pour le Bronica S2.
Pour un format carré par définition pas question de cadrage vertical ou horizontal. En 4,5 X 6 ou 6 X 7 par contre... Sur le Mamiya RB, la solution est élégante: le dos pivote à 90°, la prise en main de l'appareil restant la même. Pour le Mamiya 645 et le Pentax, il en va autrement: pour un cadrage vertical, il faut pivoter tout l'appareil de 90 (ou 270...) degrés, la visée "capuchon" devenant alors particulièrement inconfortable voire impossible. Dans sa configuration de base, le Pentax 67 est habituellement équipé d'un viseur-prisme, qui sied bien à sa philosophie de gros réflex 24 X 36. C'est la solution que je préconise également pour le Mamiya 645. dans les deux cas tant qu'à faire avec cellule intégrée...
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Mamiya 645 avec prisme cellule et poignée motorisée |
Mamiya RB, avec dos pivoté pour cadrage vertical. Des repères correspondants s'affichent dans le viseur |
Le Mamiya RB peut également recevoir une poignée et un viseur-prisme: le poids total passe alors à un petit 4 kilos... |
Photos au flash
Griffe avec synchro sur L'Arax:
le luxe! Griffe sans synchro, nécessitant l'usage d'un cordon
sur le Bronica EC et le Kowa
Six, ainsi que sur la poignée du Pentax
6X7 et du Mamiya 645. Pour les
autres, usage impératif d'un flash monté sur une barrette,
ou d'une poignée comportant une griffe pour accueillir un
flash.
Pour rappel: synchro à toutes les vitesses pour
les appareils à obturateur central, mais limitée au
mieux au 60e pour ceux à obturateur à plan focal.
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Kowa Six: griffe porte-accessoires sur le flanc gauche, et sur la poignée-déclencheur
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Bronica EC: : griffe porte-accessoires sur le flanc gauche
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Poignée avec griffe porte-flash synchronisée, déclencheur et levier d'armement sur le Bronica SQ: le top |
Prisme-cellule avec griffe porte-flash synchronisée sur le Mamiya 645 |
Accessoires
Les appareils sont rarement fournis avec leur sangle de transport: il esiste des modèles avec embouts adaptables, éventuellement avec un petit coup de lime (ou deux...), notamment chez Op/Tech USA, que je recommande.
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| La sangle du Kowa peur se fixer à l'arrière, comme ici, ou en haut du boîtier. |
Sangle Op/Tech connecteur "A" sur le Bronica S2
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Verdict
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ARAX CMSeul appareil disponible en neuf, cette copie des premiers Hasselblad en a l'apparence, mais pas la finition ni le même ressenti de qualité à l'utilisation. En combinaison avec le dos NT, il s'agit cependant d'une bonne machine à photographier, relativement fiable au contraire des Kiev dont il est dérivé. Il ouvre l'accès a la superbe gamme d'optiques en monture Pentacon Six, tant celles fabriquées par Zeiss Iena que celles produites dans les autres "pays de l'Est".
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Bronica S2Le Bronica S2 ne
s'est pas contenté d'accumuler, lors de sa présentation,
les innovations techniques: il est par ailleurs très
bien dessiné, et très agréable
à utiliser. Le mécanisme d'avancement est par contre assez "raide", et le bruit au déclenchement relativement élevé.
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Bronica ECLe Bronica EC remédie aux reproches qu'on pouvait adresser au S2, en assouplissant le mécanisme d'armement, et en simplifiant son fonctionnement interne. L'agrément d'utilisation et la fiabilité sont encore améliorés, au détriment de l'esthétique, de l'encombrement et du poids.
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Bronica SQLe SQ rompt radicalement
avec les SLR précédents de Bronica: la
sophistication technique et le charme qui se dégagait
de ses prédécesseurs passent au second plan, tandis que l'aspect
"machine à prendre des photos" devient
prépondérant.
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Hasselblad 500CIl y a une excellente raison d'acheter un Hasselblad, c'est d'accéder aux fabuleuses optiques Zeiss, un régal à l'utilisation... et sur la pellicule. Le boîtier et son dos sont par contre nettement moins enthousiasmants, peu pratiques à l'usage, et présentant des lacunes de conception (chargement, liaison du boitier avec le dos, démontage du viseur, volet secondaire). Les prix pratiqués sont souvent excessifs en comparaison de ce que propose la concurrence.
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Kowa Six MMLe Kowa Six représente une bonne alternative par rapport à ses concurrents plus célèbres. Des accessoires (prismes, poignées, bagues-allonges) permettent de constituer un système complet et homogène. A l'achat, rechercher de préférence un kit comprenant tout ce dont on pense avoir un jour besoin, sous peine de casse-tête au moment de dénicher de quoi compléter son ensemble, d'autant plus que boîtier et optiques ont été livrés en noir ou en argenté...
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Pentax 6X7abstraction faite du volume et du poids, les utilisateurs de réflex 24 X 36 trouvent immédiatement leurs marques sur le Pentax équipé du viseur- prisme. Cet appareil ne trahit pas la réputation de Pentax en termes de fiabilité et de qualité des optiques Takumar. L'offre en occasion est relativement importante, et les prix raisonnables si on est disposé à faire des concessions sur l'aspect cosmétique.
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Mamiya 645 1000SCe "petit moyen format" ne manque pas d'arguments: optiques de qualité, fiabilité, maniabilité, choix d'accessoires. Certains trouveront qu'il s'agit d'un format bâtard, et que la visée directe sur dépoli qui fait le charme de ce type d'appareil, s'accomode peu des proportions rectangulaires du négatif. Les prix sont, peut être de ce fait, relativement abordables
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Mamiya RB 67 professionnal SLe Mamiya RB propose toutes les caractéristiques de nature à satisfaire le photographe exigeant, mais au prix d'un poids et d'un encombrement considérables. Les optiques sont d'excellente qualité, et les obturateurs Seiko remarquablement fiables. L'ergonomie n'est pas son point fort, la disposition des commandes inhabituelle requérant une certaine habitude.
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Erwan , Bronica EC et GS-1, 4 mars 11:
Je possède un Bronica EC et je souscris bien volontiers à tout ce que vous en avez décrit.
J'ai également depuis un peu plus longtemps un Bronica GS-1 avec un bon nombre d'optiques et accessoires. Cet appareil est assez proche du Bronica SQ, mais offre 25% de surface de négatif en plus. Le cadrage rectangulaire est parfois difficile avec un viseur de poitrine, mais c'est définitivement un plus pour certaines photos. Je l'ai utilisé en randonnée, son poids réduit est assez appréciable. De plus, cela permet de l'utiliser sur un trépied assez modeste. L'ergonomie est probablement exactement la même que sur le SQ. Le relevage du miroir est la seule option qui laisse un peu perplexe au début, mais que l'on apprivoise ensuite rapidement. Les optiques sont en général très bonnes, à commencer par le 100mm (la focale standard) qui a un très bon piqué, mais dont le rendu (bokeh en particulier) manque peut-être un peu de caractère. Son ouverture à 3.5 rend la visée un peu sombre, en particulier lorsque l'on commence à ajouter des filtres. Le 200mm doit être utilisé avec un pare-soleil pour des résultats optimals. Le 50mm est aussi très bien même s'il nécessite des filtres de diamètre 95mm ! D'un point de vue fiabilité, je n'ai jamais eu le moindre pépin avec le mien en 5 ans d'utilisation. En tous cas c'est un excellent rapport qualité/prix, je pense même que c'est imbattable.
Canard Sauvage, Bronica EC-TL, 27 décembre 11:
J'utilise un Bronica EC-TL depuis presque deux ans à présent. Appareil
excellent, dont le plus gros défaut est à mon sens également une des
plus grandes qualités : son poids.
Le boitier et tout le système, dos et viseurs sont efficaces, très agréables à utiliser et respirent la qualité.
Je ne peux parler d'expérience que des objectifs standard : à
recommander, le Nikkor PC 75mm, que je trouve franchement excellent,
tant en piqué qu'en rendu des couleurs. Le Nikkor-P plus ancien, associé
aux boitiers S2, m'a paru moins contrasté. J'ai testé également le Carl
Zeiss Jena 80/2.8, qui ne m'a pas semblé être radicalement meilleur que
les Nikkor.
La cellule intégrée au boitier est très précise et ne m'a jamais
fait défaut, et le contrôle électronique de l'obturateur lui permet
d'adapter très précisément le temps de pose à la situation, avec les
limitations habituelles d'une cellule évidemment.
A mes yeux, un EC-TL plus compact serait parfait. Encore que, grâce au
design rentrant des objectifs, le volume total n'est pas beaucoup plus
imposant que celui d'un boitier suédois. Mais, à la longue, ses 2kg et
quelques se font malheureusement sentir en balade... ce poids important
est pour moi l'un des rares défauts de l'EC-TL. Pour autant, c'est
également un atout... avec une bonne sangle et en utilisant un viseur
poitrine, on arrive, du fait de la masse importante du boitier, à
réaliser des prises de vue à basse vitesse, sans support, tout à fait
exploitables. J'ai réalisé des clichés jusqu'au 1/15e sans trépied.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il me semble que, dans des
conditions similaires, on est beaucoup plus stable avec un EC-TL et
viseur poitrine qu'avec un 24x36 avec viseur prisme.
Si je devais emmener un unique appareil sur un île déserte, j'aurais beaucoup de mal à choisir entre le Bronica EC-TL et un Leica M3...
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