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De Zeiss à Yashica par la route de l'est: 60 ans d'appareils photos Appareils 24 X 36 compacts:
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Egalement vendue entre autres sous la marque Voigtländer Vito.... Notes préliminaires: Le Zeiss Ikonta 35 ne joue objectivement pas dans la même pièce: ce (fringant !) sexagénaire rend des points à ses (relativement plus) jeunes challengers sur la plupart des aspects. Il m'a toutefois semblé intéressant de confronter ces deux générations. Les plus attentifs d'entre vous (!) auront remarqué que le Lomo et le Rollei présentent un aspect inhabituel: leur revêtement noir d'origine a laissé la place à des habillages provenant de l'excellent fournisseur Aki Asahi (voir la page des liens). Non sans peine en ce qui concerne le Lomo: s'il y a une chose solide dans cet appareil, c'est bien la colle! Un appareil compact tient dans la poche... encore faut-il qu'il tienne dans les mains, pas forcément de mignonnes mimines... ! ChargementDos sur charnière sur tous les appareils à l'exception du Rollei dont le dos s'élève complètement pour l'introduction et la récupération de la pellicule: rien de bien déroutant pour les habitués du 24 X 36. AvancementDeux systèmes : molette ou levier. Avantage aux Ricoh et Balda, avec leur levier bien disposé; accessit au Rollei, avec levier au pouce gauche (?); ma préférence ensuite aux molettes des Lomo et Olympus; en fin de classement le levier des Minox qu'il faut actionner à deux reprises pour avancer d'une vue. Insolite: le Zeiss avec molette sur la semelle. Pour tous ces appareils, l'armement est couplé à l'avancement... sauf pour le Zeiss qui doit être armé indépendament.
DéclenchementLe "pad" rouge de l'Olympus est efficace aux basses vitesses pour éviter le bougé, mais a une réputation de manque de fiabilité que je n'ai personnellement jamais rencontré. Les autes se valent... sauf le Zeiss où il faut chercher à tâtons le levier à proximité de l'objectif. Pas de possibilité d'utiliser un déclencheur souple sur l'Olympus et le Lomo.
Les pilesSans piles, les appareils compacts ne sont le plus souvent qu'un amas de verre, de plastique et de métal. Un seul s'en passe totalement: le Zeiss Ikonta. Le Rollei n'en a besoin que pour sa cellule, et c'est heureux car ici aussi Rollei a été mal inspiré, et a logé la pile à un endroit qui implique de décharger la pellicule pour procéder au remplacement. Tous les autres appareils présentés sont inopérants en l'absence de piles. Attention, ne vous fiez pas à un "clic" de bonne augure lorsque vous appuyez sur le déclencheur: l'obturateur ne fonctionne pas ! Certains appareils sont conçus pour fonctionner avec plusieurs SR 44: Olympus XA, Ricoh, Balda, Lomo...bingo! Pas chères, bien référencées: un souci de moins. Le Minox 35 ML accepte la non moins courante PX 28 L. Il n'en est pas de même pour le Minox 35 GT (ou son clone le Kiev 35), qui fait appel à la PX 27 plus confidentielle (et donc chère!), mais qui supporte sans broncher 4 piles Sr 44 empilées si possible avec un adaptateur "maison": http://dirapon.be/batteries.htm Pour donner vie au pose-mètre du Rollei, il vous faudra une pile PX 625, ou un adaptateur pour utilser une SR44: http://dirapon.be/batteries.htm
Porteur de lunettes, je suis particulièrement attentif à cet aspect. Mieux qu'un long discours, ce petit tableau:
Mise au pointLa mise au point se fait sans assistance: pifomètre requis! Dans ces conditions, il est prudent de sélectionner une valeur de diaphragme élevée (soit un diapragme fermé...), de l'ordre de f:8 à f:11pour obtenir une profondeur de champ permettant de s'assurer une marge de nettetté suffisante. A ce jeu, les focales courtes (35 mm et moins) qui équipent la majorité de ces appareils sont plus "confortables", le Balda (38 mm), le Rollei (40 mm) et surtout le 45 mm du Zeiss exigent un réglage plus pointu. Important au vu ce qui précède: une échelle indiquant la profondeur de champ. Rollei, Minox, Kiev et Zeiss en sont équipés, tous les autres font malencontreusement l'impasse sur cet équipement. Ce réglage s'effectue dans la plupart des cas par l'intermédiaire d'une bague, qui est prolongée par un levier sur le Lomo. Sur l'Olympus, ce réglage s'effectue par un insolite curseur vertical.
Réglage de l'expositionLe Balda et l'olympus ne foctionnent qu'en mode automatique: rien à régler en ce qui les concerne. Le Minox 35 GT et le Kiev sont "priorité ouverture" : une fois l'ouverture choisie par l'utilisateur, l'exposition est déterminée par l'appareil. La bague qui commande le diaphragme est relativement facile à actionner. Le Minox 35 ML et le Ricoh ont un mode priorité ouverture, plus un mode "programme" ou tout automatique. Pour le Minox, l'ergonomie est similaire au 35 GT; en ce qui concerne le Ricoh, la bague n'offre pratiquement pas de prise et est particulièrement mal conçue. Ne vous fiez pas aux apparences: le Lomo diffère des deux appareils ci-dessus. Le mode Auto (A) est bien présent, mais sur les autres positions du levier correspondant à des ouvertures du diaphragme, l'obturateur est invariablement calé sur le 60e. Le Zeiss ne déroutera pas les utilisateurs d'appareils de cette génération: deux bagues sur l'objectif pour vitesses et diaphragmes. Le Rollei se distingue aussi sur ce plan: deux molettes en façade: à gauche les vitesses et à droite les ouvertures. Au moins les utilisateurs de Rolleiflex, habitués à lire tous les paramètres de prise de vue par le haut du boitier, ne seront pas dépaysés. Pour les autres, le Rollei ne tire aucun avantage de cette originalité.
Photos au flashSi vous pratiquez régulièremnt la photo au flash, fuyez comme la peste les deux appareils qui n'acceptent que leur flash dédié: Olympus et surtout Balda, pour lequel il est impossible de trouver un flash en état de marche. Les autres appareils ont une griffe avec contact synchro (sauf le Zeiss qui nécessite un flash avec cordon) acceptant tout flash électronique. Minox propose des flashes dédiés, esthétiquement parfaits, souvent fonctionnels mais un peu faiblards. Le Rollei a une griffe située sous la semelle: en flash direct pourquoi pas, en indirect à réserver aux contorsionnistes. Tant qu'à faire dans le "fun", le Lomo s'agrémente volontiers d'un flash estampillé lomography.com, a condition d'être capable de modifier l'ouverture de l'appareil en fonction de la sensibilité du film et de la distance du sujet, et de n'y investir que sa valeur d'usage: une petite poignée d'euros... Pour le reste, un bon flash électronique compact lui aussi, avec un mode auto fera parfaitement l'affaire.
Qualités optiquesNous abordons ici un aspect où la subjectivité prend une part telle que je n’irai pas plus loin que des considérations d’ordre très général, d'autant plus que je ne sais pratiquement rien du passé sans doute parfois tumultueux de mes pensionnaires.
AccessoiresAccessoires optiquesA l'exception du Yashica A, tous ces appareils sont munis d’une baïonnette type Rollei 1. Mais ne vous réjouissez pas trop vite: la compatibilité avec les accessoires des TLR de plus grand format n'est pas totale. - Filtres: pas de problème. - Parasoleil: ça se complique! La plupart de ces appareils ont une baïonnette autour de l'objectif de prises de vues tournée à 180° par rapport aux TLR au format 120, du fait de la proximité des deux optiques. Pas question d'utiliser un parasoleil de récupération: Rollei d'origine pour le Rolleiflex, qui fait l'affaire sur le Sawyer's, mais pas sur les Yashica ni sur le Ricoh, qui lui par contre s'accomode du parasoleil au standard 120. Alternative: les "faux" parasoleils Bay 1 en plastique, vendus quelques euros sur Ebay, qui utilisent la partie interne de la baïonnette et s'adaptent donc sans problème, mais empêchent le montage de filtres dont ils "squattent" l'emplacement. Compléments optiques: pas de problème pour les bonettes, au cas par cas pour les compléments télé ou grand-angle.
Courroie de couUne courroie de cou s'avère très utile avec un TLR, elle permet de stabiliser l'appareil qui prend naturellement sa position idéale de prise de vue. Malédiction! Plusieurs constructeurs de ce comparatif ont rivalisé d'ingéniosité pour concevoir des systèmes d'accrochage exclusifs... et introuvables. Ricoh, Rolllei et Yashica 44: pas de salut hors des produits de la marque. Pour le Yashica LM, la solution alternative consiste à utiliser une sangle avec embouts type Hasselblad.
ConclusionCompacts, performants et bien finis: "les petits" TLR n'ont pas beaucoup à envier aux appareils au format 120... si ce n'est la disponibilité des consommables. Le Baby Rolleiflex est à la hauteur de la réputation de la marque, homogène et bien construit quoiqu'un cran en-dessous de ses grands frères au format 6 X 6. Le Kino 44 est un bon appareil, sans défauts ni qualités marquantes Chez Yashica, gamme bien étagée avec le 44A en modèle d'accès, basique mais efficace, ensuite le 44 à avancement par manivelle, limité par les performances de son Yashicor, et nettement au-dessus du lot le 44 LM, avec son très bon Yashinon et, si elle fonctionne encore, une cellule au sélénium qui permet dans la plupart des cas de se tirer d('affaire question exposition. Le Ricohmatic est attachant à plus d'un titre, son design comme sa conception audacieuse le démarquent (trop?) fortement de l'ensemble de la production. Lorsque sa cellule au sélénium déclare forfait, son utilisation devient très peu intuitive (!), mais ses qualité intrinsèques tant optiques que mécaniques lui évitent la vitrine à perpétuité! Last but not least, le Sawyer's MK4 (et son homologue japonais Primo Jr) plane loin au-dessus du lot, tant au niveau de la finition de fabrication qu'à celui des performances optiques. La qualité perçue à l'utilisation est véritablement impressionnante,
Quelques principes de base pour réussir ses photos
Mise au point :Utilisez la loupeLe cadrage se fait sur le dépoli, mais la mise au point nécessite généralement l’aide de la loupe incorporée. DiaphragmezLes objectifs donnent le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’ils sont diaphragmés à des valeurs comprises entre f :8 et f :16. Cela tombe bien : à ces valeurs, la profondeur de champ devient relativement confortable, et pardonne les approximations. Utilisez les indications de profondeur de champLa plupart des appareils sont dotés d’une échelle de profondeur de champ couplée au système de mise au point : si vous diaphragmez comme indiqué ci-dessus, vous constaterez que vous obtenez ainsi une plage de netteté couvrant dans la plupart des cas le(s) sujet(s) à photographier : vous pouvez alors vous concentrer sur le cadrage et le moment le plus opportun pour déclencher. Flou de bougé :Utilisez la sangleLa sangle permet de stabiliser efficacement le boîtier, et d'éviter des mouvements indésirables lorsqu'on actionne le déclencheur Ne descendez pas en-dessous du 50ème
A main levée, le principe est de ne pas utiliser une vitesse inférieure à la longueur focale, typiquement autour de 60 mm pour les TLR 4 X 4. Etant donné la prise en main et la masse relativement élevée, le risque de flou de bougé ne se produit généralement qu’en dessous du 50ème. Corollaire des deux conseils ci-dessus :Travaillez avec des couples vitesse élevée/diaphragme fermé, dans la mesure des sensibilités de film 127 encore dispo.... Attention toutefois avec les appareils équipés d’obturateurs plus anciens limités au 200ème, voire au 100ème pour lesquels des prises de vues en pleine lumière deviennent impossibles. A retenir : en plein jour et par beau temps, pas de sensibilité (en ASA) supérieure à la vitesse maxi de l’obturateur.
Ma page consacrée aux TLR 6 X 6: TLR.html
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