Mamiya - 6: remise en état pas à pas(pour le résultat final: passer la souris sur l'image) Comment en suis-je arrivé là??A l'origine: un Olympus Flex dont l'obturateur Seikosha-Rapid refuse tout service. Une fois mais pas deux: ayant par le passé atteint les
limites de mes compétences en matière de réparation d'appareils en m'aventurant
dans les entrailles d'un Compur, je mets l'obturateur dans une boîte, j'écris
l'adresse d'un réparateur réputé du Limousin sur ladite boîte, porte le tout
à la poste et attends son verdict. En chasse donc sur E*** à la recherche d'un obturateur en état avec le moins possible autour pour contenir les coûts. Ma recherche sur "Seikosha Rapid - chercher dans les titres et descriptions" m'amène à cette annonce: |
Affaire conclue, je demande au vendeur d'envoyer directement l'objet chez mon réparateur limousin. Une semaine plus tard, le colis est dans ma boîte (mon anglais devait être approximatif), je l'ouvre... trop tard! Mon insinct de saint-bernard (et mon attirance pour les télémétriques moyen format) opère instantanément: je retrousse mes manches et sors mes outils! Etat des lieuxL'appareil est sensiblement conforme à la description. Avant d'aller plus loin, je dépoussière l'optique, je déroule une bobine de HP5 et procède à quelques essais de prises de vues, qui se révèlent très positifs, même si ils dénoncent une fuite de lumière au niveau du soufflet. |
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A l'attaque!Le travail commence par un démontage des capots, dos, bloc optique, face avant et soufflet |
L'occasion d'admirer la qualité de fabrication et la simplicité du mécanisme de mise au point : contrairement à la plupart des appareils de ce type, celle-ci s'effectue par le déplacement de la platine qui guide le film. |
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enlèvement des restes de cuirette et traitement des surfaces suivant la technique "carrosserie" brossage, ponçage, ... |
Apprêt.. |
et couche de finition (perso, j'utilise de préférence
du noir satiné, que je traite ensuite au polish jusqu'à obtention du brillant
souhaité) |
Le soufflet étant hors d'usage, je récupère un soufflet
sur un Zeiss Ikonta. Tant qu'à faire, je décide de teinter le cuir en rouge. |
Un petit coup de rouge? |
Deux couches, séchage déplié |
L'abattant a fort souffert, et les joncs ont perdu leur chrome. |
J'utilise une feuille d'alu adhésif (accessoiristes auto) collée puis recoupée |
Remontage du soufflet ,de l'obturateur et des optiques... |
Habillage avec des cuirettes découpées dans des feuilles de chez Cameraleather (il existe un autre grain plus proche de celui d'origine, mais j'étais à court); et ré-assemblage final. |
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8 mai 2007 Questions, remarques ou suggestions: pierre@dirapon.be |
Epilogue: ce n'était pas le soufflet... 14 mai 2007...Première bobine, mauvaise surprise: |
Ce que je pensais être une fuite du soufflet à l'examen du premier film se présentait toujours de la même manière avec le soufflet testé et approuvé...(appareil ouvert en pleine lumière pendant plusieurs minutes, puis avancement du film sans déclencher). Effectivement en déclenchant un flash devant le soufflet apparaît une fente de lumière. Re-démontage partiel et identification du problème: une tôle soudée par points fait office de puits pour la tige du déclencheur et laisse passer la lumière. Un cordon de mastic noir et tout rentre dans l'ordre. Les photos prises en séquence rapprochée ne présentent pas ce défaut: |
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18 octobre 2007: comment corriger la presbytie d'un vieux Mamiya - 6
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Accessoire trouvé sur le forum de Sylvain Halgand, avec sa boite d'origine, sa notice et son étui. Bien que revêtu du sigle et du logo Mamiya, cet accessoire était fabriqué par la firme Pleasant, qui produisait ce type d'accessoire pour la plupart des appareils japonais de cette époque, ainsi que pour les Leica et Zeiss télémétriques. La notice porte l'indication: Invented (sic) by Mr. K. Shimada - former technician of Mamiya-Koki Camera Works. |
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